Les yogis mesurent la durée de vie par le nombre de respirations non par le nombre d’années » (Swami Sivananda).  Ainsi respirer 10 fois par minutes au lieu de 15, permettrait d’allonger sa durée de vie de 80 à 100 ans.

Rester attentif sur chaque aspect du processus respiratoire est d’abord un moyen efficace pour être présent à soi dans l’instant, de laisser de côté le passé et le futur.  C’est d’ailleurs  une porte d’entrée vers le méditation

Lorsque je prends le contrôle de ma respiration, en particulier pour la ralentir, des connexions se font dans mon cerveau pour court-circuiter les commandes de la respiration automatique instinctive et ainsi relaxent la zone de l’hypothalamus qui est concernée par la gestion des émotions.  Une respiration contrôlée m’amène ainsi à équilibrer et adoucir l’expression de mes émotions.

Attention, il ne s’agit pas de mettre ses émotions sous un couvercle, de laisser gagner notre mental.

Êtes-vous attentif à votre respiration en lisant ces lignes ? Observez doucement ce qui se passe sur le plan physique en douceur…

Le Pranayma, la maitrise du souffle pour faire circuler le prana, l’énergie vitale, à travers l’ensemble du corps dans les organes et les cellules.

Les exercices proposés par le pranayama introduisent des périodes de rétention dans le cycle respiratoire, à poumons pleins et à poumons vides.  Ces rétentions, appelées apnée, suspension ou Kumbhaka augmentent la respiration à l’intérieur de chaque cellule qui absorbent ainsi plus d’oxygène et expulsent plus de CO².

Elles augmentent légèrement le taux de CO² dans le sang, ce qui dilate les vaisseaux capillaires sanguins dans le cerveau.  Notre cerveau s’en retrouve activé, de nouveaux chemins neuronaux sont créés et des zones dormantes sont réveillées.

Cette légère augmentation du CO² durant un court laps de temps diminue également le niveau d’anxiété.  Attention, au-delà de ce seuil bénéfique, l’augmentation du taux de CO² devient dangereux.